Pour faire de l’impression 3D il faut… une imprimante 3D. Bien, jusque là vous suivez. Mais pour que les objets que vous souhaitez créer se plient à toutes vos fantaisies, autant s’équiper en conséquence. D’autres outils peuvent compléter l’imprimante 3D. La majorité d’entre eux sont très faciles à expérimenter dans les Fab Lab. Pour réaliser des objets 3D aux finitions et au rendu encore plus aboutis.

Le logiciel de modélisation 3D
Sans lui impossible de créer un objet en 3D. Ces modeleurs travaillent à partir de formes complexes (cube, sphère, cône…) pour créer ensuite un objet 3D. Parmi la multitude de logiciels 3D gratuits, on retient par exemple Tinkercad, Blender, Sketchup Make ou encore 123D Design. Le logiciel 3D se télécharge directement sur ordinateur.

Le scanner 3D
Océane Delain, designer chez le FabClub, nous explique son intérêt : « Il est idéal pour reproduire une pièce que l’on a déjà en plusieurs exemplaires ou pour la dupliquer si elle est cassée. » La jeune femme distingue deux types de scanner fréquemment employés. Le premier « est constitué d’un plateau tournant d’un diamètre de 20 cm. Il permet de scanner des objets de ce diamètre maximal et d’une hauteur n’excédant pas 20 cm ». Comment cela marche ? « L'objet en question va être balayé par deux faisceaux laser, le tout pendant une dizaine de minutes. On obtient le même type de fichier que si on avait modélisé l'objet ; autrement dit, un fichier. STL. » L’autre scanner fréquemment utilisé est une caméra. « Elle projette une grille infrarouge (que l’on ne voit pas).» Par ce procédé, elle enregistre les mouvements, les formes de l’objet scanné et le retranscrit alors sur ordinateur.

Le découpe-laser
Océane nous précise que le découpe-laser, également présent dans la majorité des Fab labs, est un outil complémentaire à l’imprimante 3D et qu’il est très prisé. Il découpe et grave les matériaux en deux dimensions. « C'est un outil très précis, qui suit finement les tracés que l'on a par amont préparés sur ordinateur (sur Illustrator par exemple) et qui va pouvoir couper et graver du bois, du MDF, du cuir, du liège, du plastique… certaines fois même du métal. » Océane ajoute que cette machine, extrêmement précise, est facile d’emploi : « vous pouvez être formée en une ou deux heures et être totalement autonome par la suite. »

L’hydrocoating, méthode de post-processing
Pour soigner la finition des objets réalisés à l’aide de l’imprimante 3D, il existe une multitude de petites techniques. Le lissage à l’acétone fonctionne par exemple très bien sur les objets en ABS. Bien sûr les objets 3D en PLA ou ABS (les matériaux les plus fréquemment utilisés en impression 3D) peuvent également être peints. Mais pour embellir vos objets 3D vous pouvez aussi utiliser l’hydrocoating. Cela consiste à utiliser un film hydrographique, des bombes d’apprêt et d’activateur pour réaliser un transfert de motifs sur l’objet en question.

L’impression tridimensionnelle vous passionne ? Pour en savoir plus, consultez notre rubrique impression 3D et feuilletez le livre Impression 3D pas-à-pas, idéal pour démarrer.

Vidéo du jour

Retrouvez Océane et le reste de l’équipe le FabClub 50,rue de Montreuil 75011 Paris.


En photo : une partie de l'équipe dans ses locaux.