Une photo imprimée sur de l'organdi de coton joue les trompe-l'œil et diffuse la lumière à la manière d'une toile de George de la Tour.
Matériel :
3 feuilles de papier transfert textile A4, de la marque Canson.
De l'organdi de coton blanc
Des piques à brochette en bois
Du carton plume
De la peinture acrylique bleu-gris, et un pinceau
Une machine à coudre
De la colle universelle liquide
Réalisation :
1° Téléchargez les faces et côtés du photophore en cliquant sur les images.
2° Imprimez-les sur les feuilles de papier transfert et découpez-les « au ras » des images. La photo de face est à imprimer deux fois.
3° En suivant le mode d'emploi du fabricant, transférez les images sur l'organdi de coton en laissant à chaque fois une marge de deux centimètres sur les côtés et en coupant à ras le haut et le bas.
4° Cousez bord à bord, endroit contre endroit les côtés des 4 panneaux. Vous obtenez le parallélépipède, non-rigide. Dans un premier temps, ne pas le retourner sur l'endroit.
5° Pour rigidifier les côtés du parallélépipède, découpez 4 piques brochette en bois à la taille de la hauteur de l'image (en enlevant les pointes des piques en priorité). À l'aide de quelques points de colle, fixez ces bâtonnets dans chaque angle du parallélépipède et refaites une deuxième couture verticale serrée pour les maintenir. Retournez délicatement le parallélépipède.
6° Pour rigidifier le haut et la base du parallélépipède, découpez le carton plume : 4 rectangles de 1 cm de large X la longueur de la photo et 4 rectangles de 1 cm de large X la largeur d'un côté du photophore. Peindre toutes les faces de ces cartons à l'acrylique, dans un bleu-gris se rapprochant le plus possible de la couleur de fond du photophore. Collez ces bandes de carton au verso de chaque rectangle d'organdi, en haut et en bas, pour finir de rigidifier l'ensemble.
7° Positionnez à l'intérieur du photophore plusieurs bougies de différentes tailles dans des verrines pour plus de sûreté. Amusez vous à les placer au niveau des flammes de la photo ou au contraire à jouer sur le décalage entre vrai et faux.
© Création et réalisation : Marion Taslé